Chronique d'un lundi de juillet
C'était un lundi du mois de juillet,
Elle s'est posée, tout doucement.
Assise et tout en faisant le guet,
Elle a cherché les mots pour exprimer ce qu'elle ressent.
Un mélange d'émotions dont elle ne saurait donner l'explication.
Un sentiment mélancolique, apparemment sans raison.
La nostalgie du lundi, après le blues du dimanche soir,
La déception face à la trahison, après avoir connu l'espoir.
Le cœur serré, presque froissé,
À cause de la douleur infligée.
L'euphorie et l'excitation des premiers instants,
La douce torture de ne pouvoir dire si c'est pour maintenant.
Elle aimerait avoir congé pour penser,
Penser, écrire et rêver.
Rêver comme elle n'a jamais rêvé,
Et réaliser ses rêves les plus fous.
Danser comme elle n'a jamais dansé,
Avec fougue et passionnément.
C'était un lundi du mois de juillet,
Un lundi au temps pluvieux et capricieux.
Au revoir Lundi, bonjour Mardi.
Le temps maussade et gris n'a pas ôté son envie.
Son envie de vivre, intensément et pleinement.
Son désir de croquer dans la vie à pleine dents.
Elle a fermé les yeux et pris une grande inspiration,
Elle a vu se réaliser ses désirs les plus profonds.
Elle ne veut pas en parler, de peur de les voir s'envoler.
Elle se tait et reste discrète,
De crainte qu'on ne vienne les dérober.
Elle écrit ses rêves sur les tables de son cœur,
Elle les garde précieusement, comme un trésor dans sa demeure.
Elle écrit ses rêves et ne cesse d'y croire,
Les yeux fixés vers l'horizon, elle garde espoir.
Elle a la conviction et la ferme assurance,
Que s'offriront à elle, joie et bonheur immenses.
Aujourd'hui c'est Mardi,
Disons oui à la vie.
N'ayons cesse de croire en nos rêves,
Jusqu'à ce que le jour se lève.